Littérature

  • Alain Damasio

    […] Ce n’est qu’à partir du moment où j’en arrive à cette substitution étrange, « Il » est malheureux, que le langage commence à se constituer en langage malheureux pour moi, à esquisser, à projeter lentement le monde du malheur tel qui se réalise en lui. C’est seulement quand je dis, « il est malheureux…

  • Rozenn Le Roux

    […] Les anges, de la Vallée et plus loin dans la Taïga disaient que pour parler, des hommes aux dieux ou des dieux aux hommes il fallait employer le plus bel idiome de la terre et que ce plus bel idiome n’était rien d’autre que toutes les langues, entre elles mélangées.

  • Violaine Bérot

    Ça ne sert à rien de faire dire à un personnage « j’ai peur ».

  • Yahia Belaskri

    […] en passant par tant d’air les mots doivent se fondre, et la voix se troubler durant sa traversée.

  • Lucrèce

    […] en passant par tant d’air les mots doivent se fondre, et la voix se troubler durant sa traversée.

  • Valère Novarina

    Où y a-t-il une lumière qui prouverait que la matière est là ? Où y a-t-il un être qui soit la preuve que la matière soit parmi nous parmi les objets ?

  • Gilles Deleuze

    […] Ce n’est qu’à partir du moment où j’en arrive à cette substitution étrange, « Il » est malheureux, que le langage commence à se constituer en langage malheureux pour moi, à esquisser, à projeter lentement le monde du malheur tel qui se réalise en lui. C’est seulement quand je dis, « il est malheureux…

  • Hölderlin

    […] Ce n’est pour l’homme ce qui fait le destin et le souci À la maison et sous le ciel ouvert, Quand plus noble que le fauve, l’homme Résiste et se nourrit ! c’est autre chose Que le souci et le soin confiés aux poètes !

  • Antoine Vidal

    Comment s’adresser ? On ne saurait répondre à cette question qu’en déclinant les occurrences infinies des impasses de l’adresse, tâche impossible s’il en est, et de commencer par là en convenant d’abord que je ne sais pas m’adresser, je ne sais pas à qui m’adresser et je ne sais pas qui veut s’adresser.

  • Josselin Guillois

    Cette carotte, pourtant, eut sa fulgurance lente, pensée, pesée, posée (non), qui peut combler tant d’angoisses, celles de l’enfant, celles de l’adulte, celles de l’adolescent même (ce n’est pas une petite victoire) : elle était pourpre, on appelle ça purple haze je crois.